Muse est en ce moment même à Bruxelles pour une série de concert. Entre deux dates, le site d’information Belge « Deredactie » a pu interviewer Matthew Bellamy. Aurez-vous le courage d’affronter les pensées (intéréssantes) de ce cher Bellamy ?
Ci-joint le lien de l’interview et la traduction !
Journaliste : La dernière fois que nous nous sommes vus, c’était à Werchter pendant la tournée de The 2nd Law avec le décor mettant en scène une grosse usine.
Matthew Bellamy : ah oui oui.
Journaliste : Ensuite, l’album s’intéressait plus à l’environnement, évoquait les drones, qu’est ce que cela fait d’avoir ce genre de références, de réfléchir à ce genre de sujets en musique ?
Matthew Bellamy : En faite, pour moi, ce sont des réflexions et des choses pour lesquelles je suis naturellement intéressé, il y a tellement de chansons qui pourraient être écrite à propos des expériences personnelles, l’amour, l’émotion et toutes ces choses. J’adore écrire autant les chansons reflétant mes centres d’intérêts que mes expériences personnelles. Je ne le fait pas par nécessité, mais juste parce que cela reflète mes propres centres d’intérêts.
Journaliste : (A travers ces chansons) Il y a t-il un message que vous voudriez faire passer au public, peut-être une chose dont il devrait avoir peur ?
Matthew Bellamy : Je ne sais pas, je n’ai pas de conclusions claires moi même sur ce qui est bien ou mal. Je pense que je le découvre moi même, j’apprends et je grandis en même temps qu’ en écrivant des chansons. Il y a un thème général dans beaucoup de chansons de cet album et même dans tous les albums. La mécanisation de l’humanité, la façon dont nous industrialisons, l’introduction à l’intelligence artificielle, les effets des technologies, les capacités à se connecter entre nous, à ressentir les émotions ce genre de sujets. C’est le thème qui a émergé sur les deux derniers albums. S’il y avait un message à retenir, ce serait d’être conscient de (l’existence) l’intelligence artificielle, des drones qui sont de plus en plus utilisés et combien ils peuvent être dangereux. Très souvent ces technologies sont d’abord utilisées pour la guerre, c’est triste mais c’est vrai (rire). Les drones par exemple, sont utilisés depuis une quinzaine d’années, maintenant il est fréquent de les voir utilisés en tant que distraction. Pour ce qui est de futurs projets musicaux, je suis intéressé par le sujet de l’intelligence artificielle, on voit beaucoup d’essai et de tentatives. Mais plus on avance dans le temps plus cela semble devenir une constante (dans l’opinion publique) que cela s’apparenterait à dégrader la capacité de l’humain à penser et rendre capable la machine de penser, je suis un peu sceptique à propos de cela.
Journaliste : Sceptique ou effrayé ?
Matthew Bellamy : Erm.. Sceptique, car ce n’est qu’une hypothèse, l’efficacité est la meilleure chose. Et cette hypothèse pourrait se révéler être incorrecte. Vous voyez, les humains… Nous avons émis cette hypothèse, construit des choses plus vite ou plus efficacement et évidemment c’est mieux. Mais il y a ce côté de la nature humaine qui nous dit que cela n’est peut être pas si génial que cela en a l’air, pourquoi ? Donc euh (Rires)…. C’était quoi la question déjà ?
Journaliste : Si vous aviez peur de ce possible futur ou comme tout devient à tendance à devenir de plus en plus industrialisés et….
Matthew Bellamy : Je pense que la part manquante de cette efficacité et du mécanisme ou la façon dont les organismes sociaux sont mécanisés (je dirais automatisés) par un gouvernement très centralisés…. Ils ont des avantages mais aussi des désavantages en ce qui concerne les individus, petits groupes. Il n’y a non plus des individus mais plutôt une masse. Et ce sont en quelque sorte les technologies qui font émerger les choses dont nous avons tous peur comme le communisme par exemple, il y a quelques dizaines d’années de cela. Et Lire la suite
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